samedi 2 septembre 2017

Dossier X1709 - Damoclès - Partie 5




Cette Web série est une fiction.

Toute ressemblance avec des personnes 
ou des situations réelles ou ayant existées 
ne serait que pure coïncidence


Dossier X1709: DAMOCLES


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Partie 5 : L’IEMNN




Résumé de la partie précédente : Un camion militaire allemand a été volé. Il transportait 3 missiles expérimentaux à son bord et qui devaient être transférés sur une base aérienne française. Grâce à une localisation de camions suspects, à l'aide de satellites d’observation français dirigés depuis le siège du Ministère de la Défense à Paris, les missiles ont été retrouvés rapidement…


Samedi, 10h53
centre de coordination d’observation satellitaire
au Ministère de la Défense à Balard.


Général DUPONT-MARTIN en charge du DRSD : « Parfait. Les allemands ont fait vite pour les arrêter, et ils ont pu récupérer tous les missiles…»

Edouard DUVOUX : « Désolé de vous contredire Général, il manque un missile !!! »


Général DUPONT-MARTIN : « Comment Colonel DUVOUX ??? »

Edouard DUVOUX : « J’arrive du centre de planification et de commandement des opérations (CPCO) où nous avons vu l’arrestation grâce à nos satellites, mais les équipes qui ont arrêté le camion sur l’Autobahn nous indique qu’il n’y a que 2 missiles à bord du semi-remorque arrêté… Il en transportait 3 !!! »

Général DUPONT-MARTIN : « Je vous présente le colonel DUVOUX en charge des questions stratégiques au sein de l’Etat major français… »

Edouard DUVOUX : « Allons dans une salle de réunion ! »


Edouard DUVOUX : « Ces 3 missiles sont la nouvelle génération d’armes de dissuasion et d’attaque qui vont révolutionner la confrontation envers tous les pays du Monde sans avoir recours à une frappe nucléaire. »


Ce qui suit est tiré des recherches actuelles 
sur l’IEMNN
Edouard DUVOUX : « En effet, depuis de nombreuses années, nos techniciens mettent au point un moyen de détruire sur un périmètre précis tout équipement électrique et électronique qu’ils soient au sol, en souterrain et dans les airs. »


Edouard DUVOUX : « Lors des essais nucléaires réalisés dans l’atmosphère, une explosion nucléaire provoque un déplacement d’électrons, qui crée un courant électrique. Ce courant est tel qu’il perturbe pendant un certain temps les alimentations électriques et détruit complètement la plupart des circuits électroniques dans un très large périmètre. »


Edouard DUVOUX : « La question est comment reproduire cet effet sans utiliser de l’armement nucléaire et de manière plus ciblée. De plus, il faut résoudre la difficulté qui résulte des dommages collatéraux qu’occasionneraient ce type de frappe. D’où l’idée de créer des missiles avec une technologie appelée IEMNN pour Impulsion Electro Magnétique Non Nucléaire ou en anglais (NNEMP). »


Edouard DUVOUX : « Les conséquences sont des hypothèses des effets qui seraient occasionnés sur des cibles précises, lors d’une explosion électromagnétique dans la stratosphère : sur une ville, une zone habitée ou un espace industriel : perte des moyens d’alimentation électrique, des outils de communication, paralysie pouvant s’étendre sur plusieurs mois. »


Edouard DUVOUX : « Sur un centre de commandement ou une zone militaire névralgique : même si ces lieux sont majoritairement protégés et blindés contre ce type d’attaque, la moindre faille peut permettre au souffle électromagnétique d’atteindre sa cible. Cela peut produire une perte des moyens de défense d’un pays ainsi qu’un aveuglement des stations de surveillance pendant de nombreux mois avant que le pays attaqué ne puisse rétablir ses communications. »


Edouard DUVOUX : « Sur une zone de conflit militaire, les armées actuelles étant (tout comme les populations) très dépendantes des technologies informatiques et de communication, ainsi que de l’énergie électrique, seraient bien démunies sans ces aides au combat et à la transmission d’informations. Les sous-marins proches de la surface et soumis à ce souffle se retrouveraient sérieusement paralysés et risqueraient de sombrer. »


Edouard DUVOUX : « Des espaces médicaux (type hôpital), des milliers de personnes hospitalisées en soins intensifs, reliées à des appareils électromagnétiques ou en chirurgie lourde se retrouveraient privées de ces aides et en danger de mort imminente. »


Edouard DUVOUX : « De nombreuses infrastructures industrielles, usines de produits chimiques, raffineries ou encore centrales électriques gèrent leurs installations grâce à des systèmes électroniques (SCADA), qui régulent les différents flux en envoyant des ordres à des automates programmables industriels (API ou PLC). »


Edouard DUVOUX : « Dans son rapport de 2008, l'EMP Commission américaine a estimé qu'une impulsion électromagnétique déclenchée à une altitude comprise entre 50 et 130km d'altitude, au dessus d'une zone Baltimore-Washington-Richmond, produirait une impulsion couvrant un rayon d'au moins 800km et causerait des dégâts cumulés pouvant atteindre plus de 770 milliards de dollars. Dans les conditions les plus favorables, avec des infrastructures protégées au mieux contre les attaques EMP, les dégâts entraîneraient des pertes de 9 à 34 milliards de dollars. »


Edouard DUVOUX : « Ces évaluations concernent la pire des hypothèses, à savoir une impulsion électromagnétique de forte puissance d'origine nucléaire. Une impulsion non-nucléaire de type HPM, aurait un impact plus limité, mais pourrait toutefois se révéler désastreuse dans le cadre d'attaques ciblées sur les réseaux  appelées en anglais : network disruption. »


Edouard DUVOUX : « Le durcissement d'un véhicule ou d'une construction peut devenir extrêmement complexe, notamment en ce qui concerne les réseaux de communications, qui offrent de multiples points d'entrée. L'utilisation étendue de la fibre optique pourrait toutefois réduire certaines vulnérabilités. La bunkerisation ou l'enfouissement d'une installation n'offre pas une grande protection, notamment face aux effets concentrés des armes HPM, le moindre câble en surface agissant comme une antenne pour les ondes électro-magnétiques. »


Edouard DUVOUX : « La France avec l'Allemagne élaborent ce type d'engin depuis de nombreuses années au stade expérimental...»


Vidéo du projet de Boeing sur l'IEMNN

Edouard DUVOUX : « Les américains par le biais de constructeurs tels que BOEING testent actuellement des systèmes comme les nôtres… »


Edouard DUVOUX : « Comme vous le voyez, celui qui possède cette technologie permet de faire reculer un pays de 70 ans en arrière, ainsi que son économie !!! »



Retour à la fiction

Edouard DUVOUX : « Les 3 missiles arrivaient d'un centre de recherche franco-allemand situé à Nuremberg en Allemagne. Ces missiles devaient être embarqués par avion sur une base aérienne française en Alsace, pour être testés en Polynésie française, dans une zone de test militaire… Comment les voleurs ont réussi à rendre le camion qui transportait les missiles en panne ? L’enquête le dira…  


Edouard DUVOUX : « Les allemands ont retrouvé les vrais militaires qui devaient dépanner le camion. Ils sont vivants et indiquent qu’ils ont été piégés en prêtant assistance à une jeune conductrice en panne… »



Edouard DUVOUX : « Ensuite des complices positionnés tout près du lieu de la panne ont déchargé sur l’autoroute des pierres et obstacles pour empêcher l'escorte de les poursuivre… »



Edouard DUVOUX : « Vous avez pu retrouver le camion militaire volé, et avez commencé à suivre des véhicules suspects qui se trouvaient autour. Il y avait à bord du camion volé, 3 missiles : un gros missile pour neutraliser une zone de 5 kilomètres carrés et 2 petit missiles pour neutraliser une zone de 2 kilomètres carrés. Le missile manquant est celui qui peut neutraliser une zone de 5 kilomètres carrés…»


Alexandre AVEN : « Donc, des voleurs très bien informés du transfert et qui aurait pu neutraliser un camion militaire à un endroit précis… Et que vont-ils faire de ce missile ? 
L’enquête va être difficile…»











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