lundi 8 mai 2017

Dossier X1705 - JUDAS - Partie 2

 


Cette Web série est une fiction.

Toute ressemblance avec des personnes 
ou des situations réelles ou ayant existées 
ne serait que pure coïncidence



Episode 13 : Judas


Partie 2: Collaboration


Résumé de la partie précédente : Les services allemands sont intervenus dans plusieurs endroits en Allemagne pour perquisitionner et pour contrôler des identités. 
La suite c'est maintenant 


France, le lendemain, 08h12, services de la DRSD 
(Direction du Renseignement et de la Sécurité de La Défense Nationale Française)




Soldat : « HALTE ! »




Alexandre AVEN : « Capitaine Alexandre AVEN du DRSD. »

Soldat : « Je regarde. C'est bon. OK, Allez y ! »




Alexandre AVEN : « Et bien, la sécurité est renforcée… »




Alexandre AVEN : « Ces 3 mois de vacances m’ont fait du bien… »




Alexandre AVEN : « Voici la voiture du général… »




Alexandre AVEN : « Mes respects mon Général… »

Général DUPONT MARTIN : « Bonjour Alexandre. Venez que je vous présente quelqu'un ! »




Général DUPONT MARTIN : « Voici Katia HULLER ,du BfV, des renseignements intérieurs allemands. Nous nous voyons régulièrement avec les membres de la DGSI (Direction Générale de la Sécurité Intérieur française) pour échanger des informations dans le but de la collaboration antiterroriste européenne... »




Général DUPONT MARTIN : « Alors, vos vacances vous ont fait du bien ? »

Alexandre AVEN : « Oui. Très bien. Les premiers mois avec vous ont été très intenses… J’ai appris que la DPSD s’appelle maintenant la DRSD… »




Général DUPONT MARTIN : « Oui. Le nouveau terme est plus en adéquation avec notre devise : Renseigner pour protéger ! »





Général DUPONT MARTIN : « Comme vous le voyez sur notre nouveau logo, nous avons mis 2 animaux : le lion signe de force qui reste plus puissant que le serpent qui est signe de tromperie… »




Général DUPONT MARTIN : « Katia HULLER est ici pour nous transmettre des informations sur une arrestation que ses services ont réalisé hier… »




Katia HULLER : « Je fais partie de la Division 6, au sein de la Bfv, le "Bundesamt für Verfassungsschutz" (L'office fédéral de la Protection de la Constitution allemande). Cette division est en charge de l'extrémisme islamiste et du terrorisme islamiste.  »



Katia HULLER : « Nous avons renforcé les contrôles d'identité ainsi que le ciblage de milieux que nous jugeons dangereux... Hier, nous avons arrêté un français, Richard CARTILON, 26 ans, dans une des mosquées que nous suspections d'activité extrémistes.... »




Général DUPONT MARTIN : « Dès que nos services ont appris cette arrestation en Allemagne, nous avons regardé dans nos dossiers et croisé avec ceux d'autres services. Nous avons découvert qu'il avait un frère aîné, Paul CARTILON, 28 ans, qui s'est engagé dans l'armée il y a un mois... »




Général DUPONT MARTIN : « Vous n'êtes pas sans savoir que nous recrutons 15.000 hommes cette année ainsi que dans les années à venir... Les services de la DRSD sont aussi sollicités, car ces recrues évoluant dans le secteur militaire peuvent être amenés à côtoyer des secteurs sensibles. La DRM (Direction du Renseignement Militaire), aidée par d'autres services, analyse les profils de nos recrues... »




Général DUPONT MARTIN : « Grâce aux services allemands du Renseignement, nous venons de découvrir que, donc son frère cadet, Richard CARTILON, fréquente une mosquée salafiste. Lors de l'enquête de moralité et de proximité pour la candidature de Paul CARTILON comme militaire, cette information nous était inconnu. »

Ce qui suit, est arrivé à ILLKIRCH en Alsace, le 26 avril 2017 
Katia HULLER : « Nous sommes vigilants à ce genre de situations. La Division 2 du BfV en charge de l'extrémisme et du terrorisme de l'extrême droite et de l'extrême gauche surveillait un individu qui avait été jugé suspect par ses activités et propos d'extrême droite. 
En effet, mercredi 26 avril 2017, nous avons arrêté un jeune lieutenant d'origine allemande de la brigade franco-Allemande stationnée en France, à ILLKIRCH. Il échangeait des convictions racistes avec d'autres personnes. Celui-ci s’était fait enregistré comme réfugié syrien auprès des services allemands en janvier 2016. Nous ne savons pas si avec d’autres complices, il comptait commettre un attentat au nom de l’extrême droite, ou si il envisageait d’en faire porter la responsabilité à des islamistes… »





Retour à la Fiction

Eric, Agent du DPSD :  « Excusez moi, mon Général. Nous avons eu des informations complémentaires. Paul CARTILON possède 2 armes de catégorie B : une arme de poing et un fusil mitrailleur depuis 3 ans et tire régulièrement dans un club de tir proche de chez lui. Il a reçu 1.000 cartouches et ogives, ainsi que de la poudre, il y a une semaine. Cette information nous a été transmises en croisant les données avec son nom par la société qui est en charge du transport sensible à des particuliers de ce type de colis… »



Alexandre AVEN : « Les particuliers peuvent avoir des fusils mitrailleurs ? »

Ceci est tiré des textes réglementaires pour la possession d’armes à feu en France
Général DUPONT MARTIN : « Oui, mais ils ne peuvent pas avoir des chargeurs de plus de 20 munitions et plus de 10 chargeurs par arme. De plus, ils ne peuvent pas avoir plus de 1.000 munitions assemblées par arme au cours de 12 mois consécutifs. Des contrôles sont effectués pour vérifier leur armement à leur domicile… »





Général DUPONT MARTIN : « Et où se trouve Paul CARTILON actuellement ? »

Eric, Agent du DPSD : « Il est en exercice avec son unité dans le CENZUB, le centre d’entrainement aux actions en zone urbaine de l’armée de terre. C’est leur premier entrainement avec d’autres régiments de l’armée… »




Général DUPONT MARTIN : " Qu’il soit consigné sur le site de rassemblement du CENZUB. "



Général DUPONT MARTIN : «Alexandre, vous allez vous y rendre pour l’interroger ! Une unité du GIGN va vous accompagner au cas où ! Eric, faites venir l’équipe de garde 
du GIGN ici en hélicoptère !»





30 minutes plus tard, dans la cour de la DRSD





Général DUPONT MARTIN : « Vous y serez rapidement avec cet hélicoptère. Au moindre doute, vous l’arrêtez Capitaine ! »

Alexandre AVEN : « Bien mon Général… »





Commandant Yves JEANZAC : « Je suis le commandant JEANZAC du GIGN… »




Commandant Yves JEANZAC : « MONTEZ ! »




Alexandre AVEN : « Il faut combien de temps pour aller jusqu’au CENZUB ? »

Commandant Yves JEANZAC : « 2 bonnes heures... »











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